Archives mensuelles : janvier 2015
11-18 janvier 2015 : projet de voyage à Puerto Maldonado (Amazonie péruvienne) dans le cadre de la protection des peuplades isolées.
17-20 décembre 2014 : voyage à Puno (Lac Titicaca péruvien). Projet d’appui à la population de San Pedro Caapi los Uros et de protection de l’avifaune de la réserve Nationale Titicaca..
ICONOGRAPHIE A VENIR
17-20 décembre : second voyage après celui, exploratoire, qui se déroula du 28 septembre au 04 octobre 2014.
Se reporter pour plus de détails sur ce projet à la page d’accueil. Cliquer sur l’onglet « Thèmes » puis sur l’onglet « Conférences – Enseignement – Médias – Projets divers » et enfin visionner la période du 28 septembre au 04 octobre 2014. 1er projet : Réserve Nationale du Titicaca (baie de Puno). On pourra y prendre connaissance des objectifs du projet, à la fois humanitaires puisqu’il s’agit d’améliorer le mode de vie de cette population composée de quelques 300 membres et de préserver l’avifaune de la RN Titicaca.
Ce second voyage m’a permis de rencontrer à nouveau Victor Hugo APAZA, le Directeur de la Réserve Nationale Titicaca et Aurélio QUISPE, le Président de la communauté de Kapi Uros (ou Caapi Urus). La difficulté de la mise en place du projet reposait sur le fait que l’introduction de « cochons d’Inde » (Cavia porcellus – Caviidae), considérés comme « animaux exotiques » ne pouvait avoir lieu à l’intérieur de la RN Titicaca comme prévu initialement. Le projet paraissait donc impossible dans de telles conditions.
J’ai pu savoir finalement que la communauté de Kapi Uros était propriétaire d’un terrain de 37 hectares très peu exploité, en bordure de la Réserve. Avec Aurélio, je me suis rendu sur place, à quelques km du village de Huata au lieu-dit « Morro viejo » (« vieille colline »). Sur place j’ai pu rencontrer Clémente SUANA QUISPE, le frère aîné d’Aurélio, gardien des lieux, qui vit de ses maigres cultures produites sur place. Il vit sur un monticule relativement grand, en bordure du Lac Titicaca, à l’abri des montées des eaux en saison des pluies. Durant les hautes eaux, les embarcations peuvent assurer la liaison entre la population de Kapi Urus et « Morro viejo ». Le plus intéressant, c’est que Clémente dispose d’un « moto carro » qui lui permet en toutes saisons de rejoindre Huata par une piste de 7,5 km puis Puno par la route asphaltée. Il montre une bonne disposition pour s’occuper de l’élevage des « cochons d’Inde » (« cuyes ») en concertation avec les autres membres de la communauté de Kapi Uros, dont il fait partie malgré son relatif éloignement. L’endroit me semble également parfait pour installer un élevage de « cuyes » ici. Tout autour, la terre pourrait produire sans aucune difficulté de l’avoine et de l' »alfafa », (une plante dont je n’ai pas retrouvé la traduction en français), propices à l’alimentation des rongeurs, sans oublier la « totora », le roseau du Lac dont ces animaux raffolent lorsqu’il est réduit en poudre.
De retour à Puno, le Directeur de la RN Titicaca m’a montré son intérêt, une fois le projet constitué, de signer un protocole d’accord avec la communauté de « Kapi Uros », les engageant, en contre-partie, et c’est là l’intérêt de ma démarche, à réduire sensiblement la pression cynégétique aux dépens des oiseaux sauvages de la RN et à ne plus ramasser leurs œufs, sauf pour des rituels ou des célébrations particulières.
Ce projet n’en est qu’à ses débuts. Je dois me rendre à Juliaca et à Arequipa voir une machine à moudre les plantes qui doivent nourrir les cobayes, réaliser une étude de marché (déjà entamée à Puno), établir le coût globale de l’opération, qui devra inclure le coût de la construction de l’élevage, l’achat des couples reproducteurs, la formation de ceux qui seront chargés de l’élevage (production mensuelle estimée dans un premier temps à 500 animaux vendus vivants), l’achat de produits vitaminées et la supervision ponctuelle d’un vétérinaire.
Le budget de ce projet devra être trouvé par le financement participatif en faisant appel à des sites de « crowfunding » sur internet.
Du chemin reste encore à parcourir…
06-16 décembre 2014 : intervention médiatique sur la protection des PIAVCI (Peuples Indigènes en Isolement Volontaire et en Contact Initial) à Puerto Maldonado. Amazonie péruvienne. Préparation d’une conférence sur les peuplades isolées pour l’UNAMAD (Université Nationale de l’Amazonie du Madre de Dios).
EN COURS DE RÉDACTION
Je suis correspondant scientifique du quotidien régional du Madre de Dios « Don Jaque » et à ce titre également spécialiste des thèmes indigènes. Je suis aussi porte-parole officiel au niveau national et international de la communauté amérindienne Yiné… (Amazonie péruvienne).
06-16 décembre : voyage à Puerto Maldonado, capitale de l’Amazonie du Madre de Dios péruvien, pour aider le peuple Yiné.
Trajet aller : La Paz- Cobija (Bolivie) par avion puis trajet terrestre, de Brasileia (Brésil) jusqu’à Assis (Brésil) en taxi collectif. Trajet terrestre d’Iñapari (Pérou) à Puerto Maldonado en taxi collectif.
Trajet retour : Puerto Maldonado jusqu’à Cuzco en bus, Cuzco jusqu’à Puno en bus, Puno jusqu’à Copacabana (Bolivie) puis jusqu’à La Paz en bus.
Mes objectifs :
1) aider et protéger les communautés indigènes Yiné des incursions agressives de groupes tribaux Mashcos Piros, peuplades en isolement volontaire (nommées PIAV ou Pueblos Indigenas en Aislamiento Voluntario).
2) trouver des solutions plus adaptées au mieux vivre des peuplades isolées et des autres communautés indigènes,
3) convaincre, par une conférence intitulée « Y a-t-il un futur pour les PIAV ? Utopie ou réalité transitoire ? », suivie d’un forum débat, prévue en février 2015 à Puerto Maldonado, les autorités péruviennes de changer une Loi (Loi 2006). Cette manifestation se fera sous l’égide de l’UNAMAD (Universidad Nacional de la Amazonía del Madre de Dios).
La Loi 2006 (Loi n° 28736 du 24 avril 2006), interdit tout contact avec les amérindiens isolés alors que certains de leurs groupes sortent de leur isolement volontaire, poussés par la faim en demandant un appui qui leur est donc légalement refusé, met gravement en danger les autres communautés indigènes établies dans leurs territoires de chasse et donc exposées à leurs raids de plus en plus violents comme le dernier, survenu le 18 décembre 2014 à Monte Salvado, le dernier village Yiné du rio de Las Piedras, affluent du rio Madre de Dios.
20 août – 05 septembre 2013 envisageant une expédition sur les traces de Fitzcarraldo, un célèbre patron cauchero du début du 20ème, je devais me rendre à Puerto Maldonado et contacter Jorge PAYABA, ancien Président de la FENAMAD (Federación Nativa del Madre de Dios). Jorge me fit part des risques de conflit entre le peuple Yiné, reparti en plusieurs villages et le peule Mashcos Piros, composé d’amérindiens en isolement volontaire.
Lien avec un diaporama sur les Mashcos Piros
Lien PDF. carte sur les dernières apparitions des Mashcos Piros dans le Madre de Dios
Lien PDF article DON JAQUE du 10 12 2014
Lien PDF. UNAMAD mémoire de gestion 2013
.